Notons que plusieurs types de réacteurs, notamment des filières RBMK et REP, sont utilisés, bien que différents de leurs confrères destinés à la production d'électricité civile mais en conservant le principe de fonctionnement, en propulsion nucléaire navale, sur différents types de navires (sous-marins, brise glaces, porte-avions, par ex.).
Cependant, le nucléaire embarqué est, paradoxalement au moins aussi sûr que celui à terre et ce, pour plusieurs raisons :
- absence de séisme en mer,
- système dimensionné avec des coefficients de sécurité bien plus importants (à cause de la flexibilité demandée)
- puissance résiduelle plus faible,
- neutronique simplifiée par des architectures de cœur particulière (enrichissement, géométrie),
- etc.
A contrario, et du fait qu'ils soient embarqués, cela conduit à des contraintes supplémentaires à intégrer :
- inclinaisons de plate-forme, roulis, tangage,
- accélérations chocs (cas des navires brise-glaces par exemple),
- ambiance marine corrosive,
- agressions de nature variées (explosion d’armes et artifices),
- etc.
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