Sosnovy Bor (18/12/2015, RUS, INES Niv.?)
Résumé
Une rupture de tuyauterie primaire du réacteur n°2 serait à l'origine d'un relâchement dans l'atmosphère.
Pour compléter, et apporter au lecteur le "passif" de la centrale, liste des incidents antérieurs ici (en version anglaise).
Pour compléter, et apporter au lecteur le "passif" de la centrale, liste des incidents antérieurs ici (en version anglaise).
Description du site
La centrale Leningrad est équipée de quatre réacteurs RBMK-1000 du type TF U-graphite (tubes de force U-graphite) :
- Leningrad 1 : mis en service en 1973,
- Leningrad 2 : mis en service en 1975,
- Leningrad 3 : mis en service en 1979,
- Leningrad 4 : mis en service en 1981.
Les deux premiers réacteurs sont des RBMK de première génération, les deux derniers sont des RBMK de deuxième génération. Les réacteurs RBMK de première génération sont estimés les plus dangereux, le réacteur accidenté de Tchernobyl appartenait à la deuxième génération.
Le propriétaire-exploitant est l'entreprise d'état Rosenergoatom.
Description du site faite ici.
Type et caractéristiques du réacteur
Ce type de réacteur est connu pour être à l'origine de la catastrophe de Tchernobyl.
Depuis, tous les autres réacteurs RBMK ont été revus et modifiés. Le dernier réacteur de la centrale nucléaire de Tchernobyl a été définitivement arrêté en l'an 2000. À cette époque, il existait 17 réacteurs de ce type. En 2005, il en restait encore 11 en activité dans le monde, tous situés en Russie (4 à Koursk, 4 à Léningrad et 3 à Smolensk). Ceux-ci ont cependant subi des modifications, notamment au niveau des barres d'arrêt d'urgence afin de les rendre plus sûres. Le dernier en date à avoir été fermé se situe dans la centrale nucléaire d'Ignalina en 2009, la Lituanie l'ayant fermée dans le but de rentrer dans l'Union Européenne.
Le RBMK est l’aboutissement du programme nucléaire soviétique pour la conception d’un réacteur refroidi à l’eau légère, basé sur les modèles existants de réacteurs militaires au plutonium modérés par du graphite. Le premier de ces réacteurs, AM-1 (Atom Mirnyi, littéralement Atome pacifique), produisait 5 MW d’électricité (30 MW thermiques) et alimenta la ville de Obninsk entre 1954 et 1959.
Avec de l’eau légère pour liquide de refroidissement et du graphite comme modérateur, il est possible d’utiliser de l’uranium peu enrichi comme combustible nucléaire (à 1,8 % de U235, contre 3% environ pour l'uranium utilisé dans les réacteurs à eau pressurisée). Ainsi, ce puissant réacteur ne nécessite ni séparation d’isotopes, ni enrichissement massif de l'uranium, ni eau lourde. Pour les militaires soviétiques, il avait aussi l’intérêt de produire d’importantes quantités de plutonium (élément utilisé dans la fabrication de certaines armes nucléaires).
Chronologie de l’accident
Elles restent à définir au moment de la rédaction de cette page.
Causes de l’accident
Elles restent à définir au moment de la rédaction de cette page.
Conséquences de l’accident
Du fait de la conception même des réacteurs RBMK, il n'y a pas de séparation entre ce qu'on appelle pour une REP, les circuits primaire et secondaire. Ce qui fait que ce relâchement de vapeur est plus que susceptible d'avoir dispersé dans l'atmosphère des radionucléides au gré des vents. Il restera donc à peser, chiffrer ce relâchement et à classer l'événement sur l'échelle INES.
Sources
https://blogs.mediapart.fr/le-nouvel-os/blog/211215/silence-radioactif-pour-laccident-nucleaire-la-centrale-leningrad
http://leblogdejeudi.fr/rejets-radioactifs-a-la-centrale-nucleaire-pres-de-st-petersbourg/
http://www.greenme.it/informarsi/ambiente/18769-incidente-nucleare-russia-leningrad
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