Moyens d'intervention en cas d'accident

Au titre des moyens techniques mis en place pour intervenir en cas d'accident nucléaire, il y à, en France, deux principales entités :

Le Groupe INTRA (INTervention Robotique sur Accident), Groupement d'Intérêt Economique (GIE) rassemblant les principaux acteurs du nucléaire français à savoir EdF, CEA et AREVA NC (anciennement COGEMA), à été créé en 1988 suite à l'accident de Tchernobyl.

De 1988 à 1995, le Groupe INTRA était installé dans les locaux du CEA à Fontenay aux Roses en région parisienne.

Depuis juillet 1995, il est installé sur le site du CNPE de CHINON, à AVOINE, dans les locaux de l'ancienne centrale nucléaire UNGG Chinon A2.

Le GIE a en charge de concevoir, exploiter et maintenir à disposition 24h sur 24h une flotte d'engins robotisés capables d'intervenir, à la place de l'homme, en cas d'accident nucléaire majeur, dans et autour des bâtiments industriels de ses membres.

Le Groupe INTRA à par exemple été sollicité dans le cadre de ses conventions à porter assistance à Fukushima au lendemain du tsunami qui à mis à mal les installations nucléaires du site (voir la lettre 29 du Groupe).

Hélinuc, moyen héliporté à, par exemple, réalisé en septembre 1999 une cartographie aérienne du site de St Laurent révélant ainsi les différents taux de Césium 137 (137Cs) sur le site et son environnement proche.

Suivre l'article du 12/06/20165 de La NR.

La FARN


La Force d'Action Rapide du Nucléaire (FARN) dont le gréement est engagé depuis 2012 est une réponse, au lendemain de l’accident survenu en mars 2011 à la centrale nucléaire de Fukushima-Daiichi, à la mobilisation de l'Exploitant EDF face à une centrale nucléaire française qui pourrait être gravement endommagée.

Cette force spéciale est chargée d’intervenir en moins de 24 heures sur un site nucléaire français gravement accidenté. Elle peut désormais apporter et mettre en oeuvre des moyens autonomes de réalimentation en eau, air et électricité et apporter à une centrale française accidentée une capacité d’appui, notamment aux équipes de conduite. 

EDF est ainsi le premier exploitant mondial à se doter d’une telle force spéciale pour compléter son dispositif de gestion de crise nucléaire.

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