Du traitement du Cs137 suite à un accident

Au journal télévisé de ce midi, vendredi 21 août, on nous présente une famille recevant pour 3 semaines chaque année un "enfant de Tchernobyl". En fait un enfant qui vit dans les régions contaminées de l'ancien bloc soviétique suite à l'accident du 26 avril 1986 survenu sur le réacteur n°4 de la centrale de Tchernobyl.

Outre tous les bienfaits apportés avec une telle démarche que nous ne pouvons que saluer, le journaliste avance que, le fait de l'éloignement de la zone contaminée à principalement pour but de faire descendre le taux de Césium 137 présent dans l'organisme de l'enfant.

Alors même si l'IRSN présente le 137Cs comme ayant une toxicité chimique faible, la demie-vie du radioélément (période pendant laquelle il va perdre moitié de son activité) étant de plus de 30 ans, on voit mal comment 3 semaines passées en dehors de la source de contamination habituelle va faire chuter de façon significative l'activité accumulée jusque là.

Ceci sans préciser pour autant l'emploi de compléments alimentaires tel le Vitapect, association de pectine de pommes, d'oligoéléments et de minéraux destinés à l'élimination du radioélément dans le corps humain. Les liens de l’association "Les enfants de Tchernobyl" ici, et de la CriiRad ici donnent plus d'explications sur l'accueil des enfants et l'utilisation des compléments alimentaires.

La présence de Césium 137 dans l'environnement est la conséquence de l'emploi d'uranium lors d'essais nucléaires et d'accidents nucléaires tel qu'à pu être celui de Tchernobyl en avril 1986.